Publié en février 2012

Le New York Times a publié le 27 janvier 2012 une lettre signée par 16 scientifiques de grand renom  qui s’adresse aux décideurs politiques. Ils y  présentent leurs arguments en faveur d’une approche rationnelle modérée face à l’alarmisme qui prévaut souvent à propos du réchauffement climatique. Ils suggèrent que l’énorme financement privé et public de la recherche sur le climat est mal employé présentement et devrait  faire l’objet d’une réflexion critique.

Aucune raison scientifique ne nous pousse à agir drasti­quement pour ‘décarboniser’ l’économie mondiale.

Tout candidat qui se présente de nos jours à une élection dans une société démocratique est appelé à réfléchir sur ce qu’il y aurait lieu de faire à propos du « réchauffe­ment climatique ». Ce candidat devrait savoir cependant que la déclaration maintes fois répétée, à l’effet qu’à peu près tous les scientifiques exigent que des actions dra­matiques soient entreprises pour stopper le réchauffe­ment climatique, n’est pas vraie. En fait, un nombre de plus en plus important de savants et d’ingénieurs émé­rites ne pensent pas qu’il soit nécessaire de poser quelqu’action  radicale que ce soit concernant le réchauffe­ment climatique.
Le fait le plus dérangeant peut-être, est le manque de réchauffement climatique depuis plus de 10 ans mainte­nant. Ce fait est bien connu de l’establishment du ré­chauffement, comme on peut le constater dans le cour­riel du climatologue Kevin Trenberth lors du  « Climategate » de 2009 : « En fait, nous ne pouvons expliquer le manque de réchauffement climatique pré­sentement, et notre incapacité à l’expliquer est devenue une vraie farce. » Mais ce manque de réchauffement n’étonne que ceux qui croient encore aux modèles in­formatiques où de prétendues rétroactions impliquant la vapeur d’eau et les nuages, amplifieraient grandement le faible effet du CO2.
Le manque de réchauffement depuis plus d’une décen­nie — mais aussi le fait que le réchauffement observé est inférieur à celui prédit depuis 22 ans par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) de l’ONU — suggère que les modèles informa­tiques ont grandement exagéré le réchauffement pou­vant résulter d’un apport supplémentaire de CO2. Confrontés à ces faits embarrassants, les alarmistes sont alors passés de la question du réchauffement à celle des extrêmes météos, en imputant au CO2 tout évènement inhabituel pouvant survenir dans notre climat chaotique.
En fait, le CO2 n’est pas un polluant. C’est un gaz inco­lore et inodore, expiré à haute concentration par chacun de nous, et un composant essentiel du cycle de vie de la biosphère. Les plantes se portent tellement mieux avec plus de CO2 que les agriculteurs travaillant en serre augmentent souvent leur concentration en CO2 par des facteurs de trois ou quatre afin d’obtenir une meilleure croissance. Ceci n’est pas une surprise, puisque les plantes et les animaux ont évolué à une époque où les concentrations en CO2 étaient dix fois supérieures à celles d'aujourd'hui. Une meilleure qualité de plantes, d’engrais chimiques et de gestion agricole, ont contribué à la grande augmentation des rendements agricoles du siècle passé, mais une partie de cette  augmentation est certainement due aussi à une plus grande quantité de CO2 dans l’atmosphère.
Pour obtenir la version originale en anglais de la lettre, accompagnée de la traduction en français, suivie de la signature des 16 scientifiques de renom,
(5 pages en format PDF), cliquez sur le lien ci-dessous.