L’augmentation du CO2 atmosphérique a un effet spectaculaire sur le verdissement de la planète !

Zhu et al. ont fait paraître en 2016 dans Nature Climate Change une étude surprenante, intitulée « Greening of the Earth and its drivers », entérinée ensuite par de nombreuses autres études et confirmée par la NASA et la NOAA.

Pour obtenir l'étude (en anglais) de Zhu et al.,
intitulée "Greening of the Earth and its drivers" (6 pages en format PDF),
cliquez sur le lien ci-dessous.
Zhu_et_al-2016-Nature_Climate_Change.pdf Zhu_et_al-2016-Nature_Climate_Change.pdf
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C'est là une des plus grandes découvertes de notre temps concernant le climat, mais personne n'en parle.
Surtout pas le GIEC!  Parce que cette découverte va complètement à l'encontre du message que le GIEC martèle depuis 30 ans à l'effet que le CO2 serait néfaste pour le climat et qu'il faut donc absolument réduire nos émissions de CO2.
C'est le contraire.
Le CO2 est un bienfait pour la vie sur Terre !
À partir d’observations satellitaires couvrant toute la surface du globe, entre 1982 et 2009, Zhu et al. ont établi un indice de couverture végétale appelée Leaf Area Index (LAI) leur permettant de mesurer l’évolution du verdissement de la planète durant ces 27 années.
Leur étude montre une augmentation persistante de 25% à 50% du verdissement sur toute la surface du globe couverte par la végétation alors que moins de 5% de cette surface montre une diminution de la végétation.
Une analyse factorielle suggère que la fertilisation du CO2 explique 70% de la tendance au verdissement observé, suivie par la sédimentation de l’azote (9%), le réchauffement climatique (8%) et le changement de la surface de végétation (4%).
L'accroissement du CO2 atmosphérique résultant de nos émissions anthropiques depuis un siècle, ajouté au léger réchauffement de quelques dixièmes de degré que l’on observe maintenant depuis trois siècles a donc fortement favorisé ce verdissement.
Partie de 2500 ppmv, il y a 140 millions d'années, la concentration de CO2 dans l'atmosphère a descendu progressivement jusqu'à 280 ppmv en 1850. Elle s'est ainsi approchée dangereusement du seuil minimum vital qu'on situe aux environs de 200 ppmv.
La plus grande extinction que la Terre a connu, celle du Permien-Trias survenue il y a 200 millions d'années, a vu la disparition de 95% de la vie marine et 70% des plantes et animaux. Cette Grande extinction a succédé à une période où le taux de CO2 atmosphérique avait descendu aux alentours de 200 ppmv.
Nos émissions anthropiques de CO2 depuis 1850 ont augmenté cette concentration à plus de 400 ppmv aujourd'hui et ont contribué à améliorer la végétation, la forestation, l'agriculture et toutes les formes de vie qui en dépendent.
Bref, mine de rien, nous avons probablement sauvé la vie sur Terre !
En recyclant dans l’atmosphère du carbone qui avait été exclu du cycle de vie après s'être retrouvé enfoui dans le sol, il y a quelques centaines de millions d’années, l'activité humaine, grâce à nos émissions de CO2, fait donc une oeuvre éminemment utile en remettant ce carbone dans l'atmosphère.
Mais ne comptons pas trop sur le GIEC et les écolos pour nous en informer…